La délégation qui a quitté Kaboul samedi pour une visite d'une semaine, selon les médias locaux, comprend des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l'Économie et de l'Enseignement supérieur. «Nous recherchons des interactions avec le monde pour un Afghanistan fort, uni, avancé, prospère et développé, et pour être un membre actif de la communauté internationale», écrivait samedi sur X le vice-ministre de l'Économie Latif Nazari, qui fait partie de la délégation.
La télévision publique japonaise NHK a indiqué que les responsables afghans allaient «échanger leur point de vue avec des responsables du gouvernement japonais durant leur visite», citant des sources diplomatiques afghanes. Contacté par l'AFP, le ministère japonais des Affaires étrangères n'a pas commenté dans l'immédiat.
Le gouvernement taliban envoie régulièrement des émissaires en Asie Centrale, en Russie ou en Chine, mais n'avait pas jusqu'ici visité le Japon. En Europe, il n'a mené de visites officielles qu'en Norvège pour des sommets diplomatiques en 2022 et 2023. L'ambassade japonaise à Kaboul a été temporairement relocalisée au Qatar, où siègent des hauts responsables de la diplomatie afghane, après que les talibans ont mis en déroute les autorités soutenues par la communauté internationale en août 2021.
Elle a depuis repris ses activités diplomatiques et humanitaires en Afghanistan, l'un des pays les plus pauvres au monde où 85% des 45 millions d'habitants vivent avec moins d'un dollar par jour, selon l'ONU.
afp
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